Ma muse

 

 

D'apercevoir votre adorable minois fait sourdre en moi de si exquis démons, qu'ils en possèdent assurément mon âme. Envoûté par vous je suis, rien qu'à la seule vue de votre doux regard posé sur moi et au fond duquel je découvre la promesse que j'espérais tant...

Mon âme, foudroyée par votre grâce, votre sublime beauté, est devenue prisonnière de cette folle espérance d'amour éprouvée à votre encontre. Ô, pitié, qu'il me soit donné d'être aimé de vous afin que demeure ce lien tangible qui m'unit à vous…

Puisse cette merveilleuse attirance transporter nos cœurs, afin qu'éclate au grand jour notre inclination. De cette flamme brûlera une dévorante passion, que j'espère follement torride… Qu'elle consume nos corps et nos âmes, au point de non-retour et si je devais en périr, puisse Cupidon faire en sorte que ce soit dans vos bras…

De ce rêve délicieux, vous êtes devenue l'image du désir le plus fou. Vous êtes le symbole de mon ardeur à vous aimer, car, vous en êtes devenue la flamme. Ô, muse adorée, vers qui se portent toutes mes espérances, vers qui j'accours dès que l'instant m'en est propice, vers qui s'ouvrent mes bras et à laquelle je rêve sans cesse, faites de moi votre esclave…

De vous je serai le sujet, de votre aura je serai le vassal, de votre cœur je rêve d'être l'aimé, de votre corps je serai l'amant… Ô, sublime Muse de mes songes, phantasme merveilleux de mes nuits d'insomnie, venez à ma rencontre, ouvrez-moi votre cœur et succombez à mon penchant, car, de vous, je suis éperdument épris…
Le poète que je suis ne saurait vivre sans vous, tant il vous supplie d'obtenir de vous l'amour infini auquel il aspire tant…

Guy Vigneau