Le désir que j'aie d'elle...

 

 

 

De son regard brûlant, trouble parfois, tant son tempérament volcanique l’emporte sur la raison, elle me défie en bombant le torse pour mettre en valeur sa superbe poitrine. Je suis sous le charme de son numéro d’une brûlante féminité auquel je ne saurais me refuser, tant je la désire de tout mon être. Elle seule sait comment s’y prendre afin de faire de moi son captif amoureux. L’amant dont elle souhaite avec impatience les prouesses passionnées. Elle ne peut imaginer à quel point il en est de même pour moi qui suis en totale adoration, tant son désir brûlant à séduire celui qu’elle aime est aveuglant.

Parfois candide, mais toujours sensuelle, elle se trémousse en se changeant en danseuse du ventre, se déhanchant comme le ferait une galante des mille et une nuits. Elle imprime à ses hanches un ballet aguichant, sans aucune équivoque, exacerbant par son jeu subtil de séduction l’esclave que je suis devenu, sans toutefois m’autoriser à la frôler… Puis, s’apercevant de ma réelle excitation, elle s’avance lentement, s’abandonnant enfin aux audacieuses caresses que je lui prodigue. Dès lors, mes mains pianotent sur la délicieuse étendue de son corps, parcourant la soyeuse texture de sa peau dans un ballet qui la transporte et la conduit vers l’extase.

Enfin, je me risque aux caresses les plus osées… profitant de mon privilège en devinant son abandon, plongeant mes doigts au cœur de ses chairs intimes. Je suis en érection sous cette phénoménale flambée érotique déclenchée par son manège et notre désir commun. J’insiste en prolongeant mes brûlants attouchements et que ma bienaimée imprime à son bassin de violentes secousses m’invitant à la prendre. Faisant soudain basculer celle que j’aime sur notre couche, je gobe sa bouche de baisers gourmands et m’allonge sur elle.

Au comble de mon excitation, j’écarte ses cuisses pour y découvrir le puits d’amour que ma main explorait auparavant. Mon membre turgescent plonge d’une impérieuse poussée dans le sexe brûlant de mon aimée, tandis que je la sais transportée d’ivresse amoureuse. Elle gémit doucement, attentive à son plaisir, m’encourageant à l’oreille de ne pas cesser mes va-et-vient, de ne plus m’arrêter. Je redouble alors de vigueur en calquant mon rythme sur le sien afin de la mener au plaisir au cœur de notre merveilleuse farandole d’amour.

Des larmes de bonheur perlent à ses yeux… comme à chaque fois, tandis que son corps est secoué de soubresauts qui me rassurent sur son transport. Ainsi délivré de ce doute, tant je la désire comblée, je laisse sourdre le flot de semence qui l’envahira bientôt. Une torride chaleur irradie mes reins en parcourant ma colonne vertébrale, se faufilant tel l’éclair vers mon cerveau. Je suis électrisé et me libère, tandis que mon corps est secoué de violentes secousses.

Nous voici tendrement enlacés et comblés par l’amour infini que nous aimons partager. Mon adorée me contemple passionnément en me remerciant de la rendre aussi heureuse, sans imaginer qu’elle vient de faire de moi l’homme le plus heureux de la Terre. Je caresse alors son beau visage, amoureusement, l’embrassant sur les lèvres pour lui témoigner tout le désir tendre et passionné que j’aie d’elle. Merveilleuse amante, ô princesse de ma destinée, sache qu’en mon cœur bouleversé tu demeures cette femme idéale dont je désire partager l’existence à jamais. Fin

Guy Vigneau